Une exposition de

Marie-Claude Lepiez

Tangerine Dream c’est un patentage, un clin d’oeil aux années 90, une poésie futile où la révolte affirme une construction identitaire et permet de rêver les yeux ouverts. Marie-Claude Lepiez trouve un potentiel dans les matériaux délaissés et abandonnés dans son environnement immédiat. Ces matériaux ou objets deviennent l’essence de son projet. Basée sur l’improvisation et l’association libre entre ces artefacts, la composition de ces pièces devient un jeu où les possibilités sont infinies. De cet assemblage bricolé et joyeusement débridé se dégage un sentiment de liberté adolescente où la révolte s’affirme dans un débordement euphorique cherchant à contaminer d’un enthousiasme exubérant ceux qui en font l’expérience.

Tangerine Dream se déploie dans un corpus d’oeuvres sculpturales rassemblées sous forme installative mêlant oeuvres cinétiques, vidéo, son et sculptures. Chaque pièce devient un petit décor teinté d’ironie qui rappelle les icônes Grunge des années 90; un espace expérimental festif, acide, mais toujours confortable.


Marie-Claude Lepiez s’intéresse au discours qui émane des rencontres entre les objets et les matériaux. Leur interaction et leur recontextualisation produisent des situations surprenantes. L’impulsivité du geste guidant la construction des oeuvres s’apparente à un collage impressionniste absurde qui autorise l’artiste à capter les univers fantasmatiques ou surréels qui s’en dégagent. En résulte un bricolage pour adultes qui dénonce, critique et ultimement, propose une vision Tangerine Dream de notre vie de tous les jours.

Biographie

Marie-Claude Lepiez vit et travaille à Montréal. Elle détient un baccalauréat en arts visuels et médiatiques de l’Université du Québec à Montréal (2010) et complète actuellement une maîtrise en arts visuels à l’Université Concordia à Montréal. Son travail a été présenté à Rouyn-Noranda à L'Écart (2019) et dans le cadre d’expositions collectives à Montréal à DHC/ART (2009), à la Galerie du Viaduc et à la Galerie Leonard & Bina Ellen (2019).