La quête d’un monde ou l’invention d’une mythologie personnelle
Exposition de Stéphanie Chabot, du 16 avril au 29 mai 2004
Vernissage de l'exposition le vendredi 16 avril 2004 à 17h
Alliant peinture et installation, l’exposition énigmatique de Stéphanie Chabot offre un univers à la fois ludique, intrigant et catastrophique. Plastic Head nous dévoile des oeuvres saturées de couleurs, de détails et de symboles inspirés de sources variées; la bande dessinée, les contes pour enfants, la mythologie orientale, ainsi que la tradition de la peinture occidentale pour ne nommer que celles-ci. Par ce mélange de genres et de symboles, l’artiste développe une imagerie du grotesque en y faisant naître une surcharge de sens, une atmosphère empreinte de superstition inventée, une mythologie monstrueuse. Tout en portant un regard critique sur la société, l’artiste se réfère à sa propre expérience afin de créer cet univers parsemé d’oppositions; familier/incertain, social/individuel, horrible/utopique. L’esthétique inquiétante de ses oeuvres nous dévoile des histoires sanglantes, d’où émerge un désir de protéger une certaine innocence, une vision de l’utopie.
Originaire de l’Outaouais, Stéphanie Chabot habite Montréal depuis douze ans. Après avoir voyagé en Europe, en Amérique centrale et dans l’ouest Canadien, elle entreprend une formation en peinture à l’Université Concordia. Elle a diffusé son travail à deux reprises dans un contexte universitaire et participé à plusieurs expositions de groupe dont Génération Montréal, Ville peinture. Au terme de son baccalauréat, en 2003, elle a présenté sa première exposition solo au Centre d’artistes l’Écart à Rouyn-Noranda. L’artiste œuvre également dans le domaine de la vidéo, de la direction artistique et de la scénographie.
Image : Conception graphique : Octoped